Archives pour la catégorie Mode de vie en France de A-F

C comme chocolat

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Je dois le dire: je ne suis pas une grande amatrice de chocolat …ou du moins à petite dose et si possible en tablette.

Les chocolats trop élaborés ne me parlent pas. Je ne sens jamais le goût piment quand le chocolat est au piment, je n’en apprécie pas la consistance, ni la composition.

Mais par contre je reconnais tout de suite le chocolat trop sucré et trop calorique, celui qui pèse bien sur l’estomac après avoir été mangé.

Mais si je ne mange pas de chocolat, je l’admire tout de même par sa beauté, son odeur et par ceux qui en ont fait leur métier.

C’est un art à lui tout seul..

Or, l’autre jour j’ai fait la rencontre d’un chocolat qui, je dois dire, force le respect.

Respect pour son goût, pour sa qualité et surtout pour le maintien d’une certaine tradition.

Le chocolat Bonnat est pour ma part une référence en la matière.

Je cite celui-ci mais croyez moi qu’il y en a bien d’autres en la matière, équivalents par leur qualité et leur exception.

Chocolaterie de génération en génération, le chocolat Bonnat a toujours conservé son secret mais surtout reste fabriqué dans le respect d’un artisanat certain.

Pas de machines automatisées, l’homme est la référence en matière de chocolat et bien évidemment 90% de la fabrication est d’origine humaine et non mécanique.

Une composition délicieuse de fèves traditionnellement cherchées dans divers pays de chaque continent et sélectionnées avec précision!

Des mélanges tout aussi savoureux que variés..

L’heure n’est pas à l’économie au niveau de la qualité, ni à la négociation intempestive en vue de générer du profit..

Non ! Loin de là…

La qualité et le prix vont de paire, sans doute a-t-on tendance à l’oublier !

Quant à l’emballage ? Il ne change quasiment pas : « je vends du chocolat, pas de l’emballage ! ».

Tout est dit …

De quoi s’étouffer pour les professionnels du marketing et de la communication.

Et oui comme quoi l’emballage fait beaucoup, mais il ne fait pas tout …

Les apparences sont trompeuses !

Alors certes vous me direz …de la fabrication artisanale, on en trouve dans chaque ville de France …

En fait, pas tant que cela …

Dans une ville vous verrez sans doute le pâtissier qui bien souvent est aussi chocolatier…

Les chocolats sont fait à la maison et leur qualité est variable.

Ils peuvent être excellents ou moyens mais le travail personnel est là.

Plus rare, il arrive de tomber sur le véritable artisan qui lui ne fait que cela …

Tout l’espace et tout le temps passé dans son laboratoire servent à faire du chocolat.

Là encore tout dépend du goût et des couleurs.

Mais ce qui réunit le pâtissier et l’artisan, c’est bien qu’au final sur une seule et même ville, il aura une à deux boutiques.

Trois dans le meilleur des cas..

Donc dans une ville, vous allez aussi trouver l’artisan chocolatier qui lui a le nom d’une grande enseigne …

Et la cherchez sur internet, vous verrez que vous le trouverez dans toutes les villes de France.

Méfiance, méfiance.

Sous des airs de tradition, de joli packaging et d’amabilité, on vous vend du rêve.

Amusez vous à poser des questions ciblées et vous verrez l’embarras du vendeur ou de la vendeuse.

Quels types de fève?
Quelle provenance ? Etc.

Soyez vigilant à la composition, il est bien connu que ces chocolats sont composés de plus de matières grasses (moins cher) que de beurre de cacao..

Car vous aussi vous achetez du chocolat et non de l’emballage ?

🙂

Annuaire de sites Net-liens

C comme cuisine

Et voici un article qui à ce jour est encore très court mais qui a vocation à être allongé au fur et à mesure des années qui passent…

Particulièrement amatrice de la cuisine maison, j’ai longuement cherché les recettes qui me permettraient de pouvoir réaliser des plats délicieux à la maison.

Que l’on ne se méprenne pas, je n’ai rien d’une passionnée de cuisine ni même d’une spécialiste et je ne volerai donc pas la vedette à celles et ceux qui ont fait de la cuisine, le sujet principal de leur blog.

Par contre, comme beaucoup de personnes, je trouvais cela dommage de ne pas réaliser moi-même des choses simples et que tout le monde aime.

Un avantage indéniable du point de vue de la qualité puisque l’on diminue le sucre, le sel et les différents additifs.

Un avantage indéniable du point de vue économique car si on a la chance d’avoir une grande famille ou un grand congélateur, certains plats se gardent très facilement.

Donc en premier sujet, je présenterai la pizza puisqu’il s’agit de mon plat préféré.

Les samedi et dimanche pluvieux, froids ou gris sont propices à la cuisine en grande quantité.

L’idée pour moi est donc de prendre quelques heures pour réaliser en grande quantité quelque chose de facile à congeler et pas très volumineux.

Bien moins contraignant quand on doit ramener son repas au travail ou recevoir des amis un soir où on est épuisé.

Pour la pizza, nous avons le choix entre les mini pizzas et les petites calzones (pour la foccacia nous y reviendrons plus tard).

Rien de plus simple au niveau de la composition …une sauce tomate faite maison (attention à l’eau contenue par les tomates qui ramollit et déchire la pâte à la cuisson), des herbes de Provence, un filet d’huile d’olive et un peu de sel…

…de la mozzarella à cuire et ensuite des champignons et du jambon pour les gourmands.

Mais reste le plus dur ….la pâte…car faire une pâte, tout le monde y arrive mais faire une bonne pâte, c’est bien plus difficile.

Ne vous enragez pas à changer la mesure et les ingrédients car le secret d’une bonne pâte repose sur la façon dont on la pétrit et sur sa levée.

Tout simplement..

Pour ça j’ai donc cherché et cherché car nul ne s’improvise pizzaiolo et ce n’est qu’après beaucoup d’essais que j’ai fini par trouver la recette..

Et comme je l’ai dit précédemment je ne ferai pas d’ombre aux cuisiniers et aux cuisinières spécialistes en la matière car je n’ai pas de mérite pour la recette que je vais vous présenter.

La recette est made in Italie, sans difficultés car vous disposez de vidéos qui illustrent cette recette et surtout :

Délicieuse !

Je l’ai essayé et croyez moi c’est la seule qui m’a permis d’obtenir un excellent résultat.

Je partage donc ce lien avec vous:

Recette de pâte à pizza

L’Italie dans ma cuisine

Et vous souhaite une bonne dégustation !

 

C comme consommateur

La fausse idée que le consommateur fait tourner le commerce.

Pendant longtemps, en tant que consommateurs avertis, nous nous sommes donnés bonne conscience en pensant qu’un achat était une contribution au bon fonctionnement de l’économie moderne.

Un acte créateur ou susceptible de maintenir des emplois.

Sur un fond de « faites vous plaisir, vous travaillez pour cela« , pourquoi ne pas faire chauffer la carte bleue et se ruiner chaque Week end au nom du pouvoir d’achat?

J’ai eu cette même démarche jusqu’à ce que je me rende compte que l’on me prenait pour un pigeon.

Au début je trouvais cela bien. J’étais une sorte de collectionneur qui se constituait un Louvre à demeure.

Électroménager, vaisselle, vêtements, DVD, meubles en tout genre.

Le plus génial dans tout cela, c’est que je pouvais changer tout ce petit Louvre d’un coup de baguette magique.

Jeter parce que l’on n’aime plus…

Jeter parce que c’est foutu…

Et recommencer!

Prendre un nouveau départ de meubles, de gadgets en tout genre, tout en gardant le même prénom, le même nom et la même profession.

Car dans le fond…rien ne changeait véritablement.

Puis j’en ai eu marre car je me suis rendue compte qu’occasionnellement cela me faisait plaisir, mais que régulièrement non.

Je me suis interrogée sur le prix, la qualité.

Un jour, j’ai même pris un tournevis pour faire un trou dans un meuble et ce que je pensais être de l’or n’était en réalité que de la sciure.

Ma fibre écologique me fit penser que chaque arbre détruit ne permettrait pas de faire un meuble de qualité mais une espèce de magma de sciure.

C’est déjà méconnaître la beauté d’un arbre!

Pour tester la résistance de ce même meuble, j’ai mis un coup de pied dedans et un trou est apparu.

Même pas mal …

Alors que lui n’était plus qu’une espèce de ruine.

Pareil pour mes vêtements que ma mère appelait « pétroles ».

Pas de coton mais un superbe mélange de polyester et autres composants.

Le prix à payer pour avoir de la quantité.

Certes, me direz-vous.

Si encore cela pouvait contribuer à l’enrichissement de notre économie ..mais même pas !

Je m’en suis bien vite rendue compte!

D’abord, parce que comme tout le monde j’ai fini par lire les étiquettes sur les vêtements.

Chine, Singapour, Turquie, Inde, j’ai fait le tour du monde du textile.

Pour quelques euros seulement.

Qui dit mieux ?

Et là encore, cela ne profite pas à l’économie d’autres pays puisque nous savons très bien que toutes ces petites mains sont payées une vraie misère.

Certes me direz-vous c’est mieux que rien.

Faut-il pour autant se consoler avec cela ?

Puis dernièrement, j’ai fait un constat encore plus étonnant.

Vous avez déjà eu l’opportunité d’aller dans ces magasins où l’on vous met à disposition des caisses automatiques où vous faites tout tout seul.

IKEA…certains supermarchés et j’en passe.

Au début on se précipite dessus car cela nous rappelle nos souvenirs d’enfance où l’on jouait à l’épicière.

Bip…bip…bip…

Amusant !
On cherche le code barre et on scanne.

Un jour cela devient moins amusant, car on se rend compte que non seulement on fait le boulot tout seul, mais qu’en plus on favorise une perte d’emploi.

Plus de caisses, moins de caissiers et de caissières.

Venez…achetez…consommez, mais si vous voulez payer c’est à vous de vous débrouiller…

Le client est roi, nous dit-on.

N’est-il juste pas le dindon de la farce?

Certes, on vous racontera que c’est pour éviter les files…que vous gagnerez du temps quand il y aura du monde aux caisses et que vous avez des petits articles.

Non mais franchement ….

Croyez-vous sincèrement que quand la personne avant vous n’a pas suivi les conseils de la machine magique et que celle-ci est bloquée, vous gagnerez du temps?

Car il faudra alors attendre que la dame responsable de la machine magique vienne la débloquer avec sa petite clé.

Mais dans le fond…faute d’être patient et solidaire …à la vue de toutes ces files, nous avons tous cette même tendance à nous ruer sur ces machines magiques.

Ce faisant, votre commerçant est ravi d’apprendre le succès de sa démarche.

Pourquoi garder tous ces salariés qui coûtent cher?

Les salaires, les cotisations sociales, les congés payés.

Le consommateur, lui, est un bénévole, un vrai!

Alors licencions, économisons… Et ne critiquez pas cette nouvelle loi que nous avons nous-mêmes
adoptée !

Et si vous le faites?

Alors faites la queue !

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Magazine économique